demi-jour/vieux jardin/souvenir
ça s’en
grosse
part
erre ça se
nt les feui
lles
les
parterres
en
gros
sés
fleurant
la
gr
ande
joue
des
fe
uilles —
ici ça sent
les
soleils rapié
cés
d’ici
je déd
aigne
du
gouvernail
je m’emporte
au passage
à engr
osser
le sol
flores
cant
de toute
ma
sombre ex
tase
la
beauté
de s’effon
drer
sous la
terre
dans une
amoration
biendite
dans l’amora
tion
récitée —
comme
un verset
magnifiant
dessiné
dans
une
flaque
de cendre
portant
à la
hâte
la plus secrète
lumière
—
la beauté
àdemijourée
d’un
fragme
de terre
—
de
cette
phtisique
cet
envoye
à la
va-vi
te
à
se
rompre le
cri
je
m’ourdis
sans
gouver
nail
à l’affût
offert
entier
à
ce
sombre
édit
mo
n
tum
ulte
d’extase mal
contenu
(e
)
insolé
d’un
grave
demi-jour
mal tran
sformé
du fait
de l’inex
périence
insub
mers
ible
de
l’éclat
je
ne
bronche
qu’à de
mi
contre
masoif-lunescente
je
la
sais
in
su
r
mo
n
ta
ble malg
ré
cett
e
salive
dont
je
me ga
ve
cette
faim
traversielle
dans
laquelle
fonciè
reme
nt je m’ép
rouve
comme
sur la
ligne brisée
d’un
horizon
marin
sur
la
dunette
toujours-ce
demi-
jour
écha
ppant
im
po
san
t
dans
l’insaisi —
je
me
dissuade
d’en
rien
dire
et
cette
lunescence
cél
lé
brée
que
je
porte
à la
hâte
à
la
flora
ison
dira-
t-
on
qua
nd
à ce
demi-lumi
neux
qui écr
ase l’en
fon
cement
de ma
carne
dans
cett
e poitr
ine
de terre
je ne
saurai plus
tenir
toute
parole
en
rythme
de
la
plus
secrète
à
la
plus
appesantie
à
la
plus
ignarde
actionne
la
mécanique
de
ma
sensibl
ement
vue
« clarbandestin »/mémorial
à l’aff
ût des bruits
du bar
clapo
tan
t
cematin
particulièrement
cematin
le bar
boucante
tintamarredelepresqu’
énorme ob
je
t
quigrésillesurlezinc
nedis pas lumière
dis
que
l’objet groui
lle
projeté
sur
ma
m
ain
quitremble
jemebrûle
parce que
je porte
à la bouche
ce verre trop
bien rempli
coupé
à
l’eau
jemebrûle
à la
bouche
parce
que
je
porte en main
cet objet
grouillant
qui fume
et
je trin
qu
e
à mon
bon
gros
mémorial
je
dévale
adolescence/souvenir
qu
el
que
chos
e
se tient là
comme
un
cou
pendu
entre
les
vrilles des
ormes
et
ma
vue
prise
à
peine
entre
deuxou
tr
ois
broussa
illes
obstruées
ne
s’écl
aire
que
peu
ce
rayon
babille
ne
dit
rien
surtoutpas
sonnom
vertébrantlavrille
àcet orme
qui
quoi
que
bilieux
j’en
di
se
resplendit
àlencontredemoi
j’
ai
la souvenance
là
qui
grouille
et j’acte
ici
je m’en plains
jeme
rappelle
c’
étaitauboud’enfance
lueurdenfance
que
je retrouve
àlavue
que je revois
jemerappelle
ce
qui
luit
contre
moi
moijelenoie
avec
le reflux
dans
la
glotte
et tout
et tout
cettelueur
qui
resplendit
ma
mémoire
je
lui
maintiens
la
tête
sous
l’
eau
elle
elle
se débat
la garce
je
me
refuse pourtant
à
lui
octroyer
le
souffle
«
jtelésseré
pa r’montéla
tète pa
leboutd’tonsouff
tuvacrevélà
irrespirante
tuvacrevé
làjtelaisseré
papointé
l’boutd’ton’né
crév’malrespirante
bètemalcrevé
jtecrév’ »
j’ai
pris
cette
faiblesse
pour
elle
et lui ce souvenir
et
elle
cette mé
moire
e
n
fanc
e
je l’ai
prise en
bile
je
cons
iste
à
éloigner
le
passé
parc
e
qu
e
j’en
ai
trop
decette
chambre
souillée
dont
j’ai
vagu
e
mé
moire
de
ce
sommeil
agité
de
ce
grince
me
n
t
des
lamel
lesdu
plancher
au
beau
milieu
de
la
nuit
— à
cette
enfance
qui
luitcontremoi
mais
vraim
ent
à
mon en
cont
re
de la
plus
hostile
façon
je réponds
« moi je la noie »