divulgations

  • rancho

    ,

    e ele


  • ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀

    elle a dit qu’il faut casser l’outil


  • une linéarité qui

    sens, […] — […] le point de chute comme suite logique du vers — […] : le trou de ver, ou quand l’image une seconde se superpose au texte, c’est-à-dire momentanément ni majuscule ni fin — mais la mémoire exhaustive et illisible des événements à […] l’os, qu’il


  • sans titre

    Redire du trou, marner, ne suffit pas. Subvenir, montagne, figuration d’aire, et neuve comme au rivage loin, fendre un ciel au premier jour venu.


  • Hieroglyphica, 1505

    Oryx. Deux perdrix.


  • Miguel Leitão de Andrada (?)

    Disant — Heure, mort


  • j’ai appris

    j’ai appris à boire dans un grand lac où malheureusement        brillait le ciel j’étais tout petit […]


  • Le congre anti-classique

    Pour faire court et faites-moi confianceClassique en musicologie = période entre la mort de Jean-Sébastien Bach (1750) et la naissance de la génération romantique (cca. 1810) Faites-moi confiance Classique = fin de l’instinct et de la floraison Ou diplomatiquement Nouvel éclairage porté sur les constructions structurelles et dramaturgiquesCroyez-moi Haydn et Mozart en écrivant opposent à…


  • Galvanisme

    Il a suffi de boufféesDouces souples au ventrePlusieurs soleils de branchesLes feuilles levantes le matin lent Ça y est fin du commerce avec l’ivresse de fin — ivre en silence le corps plein de sa palpitation, ou troué au dos comme la marionnette — Ne plus se voir comme le démarrage d’une tondeuse ou la…


  • chevelure(s)

    J’ai trop regardé le soleil — intérieurement je plisse —— j’ai perdu l’âge où parler du jardin des fruits ensucrait déjà mes lèvres — c’était le jeu — l’arbre pourvoyait je lui chipais son fruit — c’était le jeu — le jour est sur le point d’achever de devenir la nuit — sur la plaine…


  • PUBLICITE

    Mais ne l’avez-vous encore jamais entendue cette rumeur de banc ? C’est pourtant le barbotement d’une eau joyeuse. Vous me dites que vous avez l’oreille sourde. Oui. Il faut au moins ça pour ne pas avoir entendu leur rituel de la porte ouverte –Ding !-, ni leurs gargarismes d’aube. Et si l’oreille vous fait défaut, le nez…


  • SEITHIR

    hier soir        on était nuit […]


  • Stérilement Fin

    Il va la falloir, la saignée, la saigner et, redoubler du sang, vider entier le corps de ses steppes, concasser l’immense dans le broyat, densifier par la surface et son fond sans fin de derme. Émettre une fin, la supposer, l’exister, la fin. La fin de l’homme l’existentialiser du bout des ongles, la sentir, sa…


  • Pèlerinage

    Notre amour en fruits confitsEt de fleurir, et de fleurir, se répandreToutes nos images sur tous les murs, notre sang en sucre dans la terre — et trente ans plus tard un pommier — Joie de regards frais, joie du matin et du frisson à l’intérieur des épaulesLa joie même de cette lumière sur le…


  • pesanteur

    qui sait. un jour je me décalerai de la vie vraie. j’irai me faire un petit bouquet et je le ramènerai avec mes mains. je le donnerai à vue. avec des yeux qui courent les corps qui passent. la nuit on mendie toujours mes tumultes. j’ai beau me raidir contre mon grain de voix il…


  • bête/brâme

    abrolir!les rythmes-trames dan’leréciduschan(t)gjebaignedan’c’temarr’d’sangchantdefumeet de brâmele cru de la tête changeante des fremmesm’incrusteen-la-veinéedesangunsouv’nir de bêtecomme si je soufflais comme un buffle crevant avecmes poumonsbrouillés entreeuxcomme deuxcoeurs groscomme si je brâmais qu’onappellemon nuitéjour ma veillée ah-monmonnuitéjour et moije suisunbrûlot de putainet c’esttriomphalement que je déchire mes paroispourlaiss’erentr’voir’ mon gros-abcès de crêveuràl’instarde ma rêverie-crevureque je porte avec moi…


  • corps nu/adolescence/mémoire

    trèsviitej’aieulasensation de brader mon corpspourdesmainsogreusescloutéesavecdespulpesenfléesauboutetdem’adonneràl’extasedigitaled’unepoignedegrognerquisarclaitde vacarmel’allongement de ma courbem’emplèvrantcomme un sacfaireune plèvreavecmoncorpsnuje suis une carneahmevoilàtoutpestantdel’indécrassablesouillede la carcorpsnenubarbaqueleurs longssticksdePEAU— et depuisje suisdevenumaigreet jeréduis l’espacequeles mainspeuventpétrirc’est commecouriravecleconglomératgrouillant derrièremoi— me voilà qui pestifère encore à l’encontredesextases mal bruissées de l’exploseviequigratteàmatrogne — quisarclelavertèbredelalumièretrès vitej’aicrulalumièreinattaquableprotégéeparlavibration le frémissement d’une belle viande abritant des boyaux qui battent —un jourelle était nue carn-elle…


  • l’insecte s’inquiète

    Il vient bourdonner dans l’oreille une inquiétude toute sensible. L’insecte, l’insecte. Il sait sa fin. Il sait le golem qu’il borde. Il n’a pas de nom et reconnaît ses frères.  Dans la bordure, si cela doit tomber, il faut trouver son terrier. Son trou. Sa cave à creuser le temps d’une pluie. Ou rester se…


  • fleurs/mûres/mémorial

    ily adesroncesparmi mesmains —rechignantàlesmalgrémoiretirerj’établislaréunondes noeudsdema gorgel’ensemblede mes plisdanslaglotteles plisqui s’arrêtentendevantdelaglotteje fais l’inventaire de meslacunes je réunismeslocutionsnouéesmesfluxionsà rebord de voix j’aiavancél’idéequelavoixs’enrayeseboucheparlesouvenirj’airéunilesnoeudsde mamémoirecommeautantdebabilnondénouébrisédecrasse—cahoteuselebruit—il y adesmotsqueje n’aipasconsacrésqueje n’aipasémismotsinditsmaparoleinditeetlamémoireon nesauraitla parlerelle se cambred’elle-même dans lesparoisducouje la tousseellecrève deson poumonsetuberculenuitamment j’aidesmainsparmi les ronceset la boucheremplie de mûresily’ena pleinet jamais plusje n’auraice jardinniles deux jambes nouées entre ellessurles fleurscloutéesà moi c’étaitacidele…


  • Corps en tant que cloche sombre

    Toi chair regarde-toiToute éclairée de rouge et de bleuToi les barques d’exil amarrées aux bois de sel Les barques toutes soufflées des vents-machettesToutes pleines de mer morte Toi peaux fragiles toi qui grommelles toi dont le diaphragme croule sous le sonTu me regardes de ton œil froidTu me regardes de l’œil endormi de l’œil des nuits…


  • dans un abat-jour

    je vis dans un abat-jour de coton dans un abat-jour je crois qu’il m’enserre depuis un tempsvisqueux avec la pluie d’ocreet longue comme on n’en a plus l’idéeavec des filins qui s’étirent d’un métier très hautdes tricots dorés en forme de silhouetteils glissent avec la toile je vis dans un abat-jour blanc qui laisse des…


  • TRYPTIQUE/MÉMORIAL

    demi-jour/vieux jardin/souvenir ça s’engrosseparterre ça sent les feuilleslesparterresengrossésfleurantlagrandejouedesfeuilles —ici ça sentlessoleils rapiécésd’icije dédaignedugouvernailje m’emporteau passageà engrosserle solflorescantde toutemasombre extaselabeautéde s’effondrersous laterredans uneamorationbienditedans l’amorationrécitée —commeun versetmagnifiantdessinédansuneflaquede cendreportantà lahâtela plus secrètelumière —la beautéàdemijouréed’unfragmede terre—decettephtisiquecetenvoyeà la va-viteàserompre lecrijem’ourdissansgouvernailà l’affûtoffert entieràcesombreéditmontumulted’extase malcontenu(e)insoléd’ungravedemi-jourmal transformédu faitde l’inexpérienceinsubmersiblede l’éclatjenebronchequ’à demicontremasoif-lunescentejelasaisinsurmontable malgrécettesalivedontjeme gavecettefaimtraversielledanslaquellefoncièrement je m’éprouvecommesur laligne briséed’unhorizonmarinsurladunettetoujours-cedemi-jouréchappantimposantdansl’insaisi —jemedissuaded’enriendire etcettelunescencecéllébréequejeporteà lahâteàlafloraison dira-t-onquandà cedemi-lumineuxqui écrase…


  • Uriner

    Traduction de « Urination » d’Andrew Mcmillan extrait du recueil Physical. J’ai peur de raccrocher quelqu’un pendant qu’il pisse les lundis je suis un cheval de bât         les sacs qui pendent hochant près des corps des urinoirs et un jour          je sais       que j’heurterai quelqu’un et qu’il pissera le long de sa jambe      …


  • Baroud

    « I know the voices dying with a dying fallBeneath the music from a farther room » T.S. Eliot, « The Love Song of J. Alfred Prufrock » « Não é bastante não ser cegoPara ver as árvores e as flores. » A. Caeiro [F. Pessoa], « Poemas Inconjuntos » 1. Lentement. … On a fait une cérémonie pour l’arbre mort, dont…


  • TORCHON

    sur quelques vers d’Ahmad Shamlu à Iraj oh ce n’est rienau fond ce n’est vraiment rienoh oh tu saisoh ce n’est rienoh et puis tu sais aufondtout çatout çace n’est au fond que trop rien t’inquiète pas vac’est comme çaet puis bonen vérité et ça tu sais bienc’est rien tout çaça remuec’est toutça s’ébranle surtemps…


  • Grâce

    Je parle de l’amour au goût du sel, De cette vague qui claque sur mes chevilles, Qui vibre dans mes oreilles ; et c’est déjà la fin


  • Lettres à l’étranger

    l’étranger ne naît pas, il est sans destination, s’impose en absolu, et, de sa couche d’un non-lieu, prend logis dans la jonction branlante d’entre un homme et sa chute, dans l’espace de jeu mécanique où l’huile se comprime et éclate


  • la t^te

    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH chercher la hache AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA                                                                      AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA                          AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH                                                      H rolly polly rolly polly                                                   la t^te rolly polly rolly polly


  • Sonnet 130

    My mistress’ eyes are nothing like the sun; Coral is far more red than her lips’ red; If snow be white, why then her breasts are dun; If hairs be wires, black wires grow on her head. I have seen roses damasked, red and white, But no such roses see I in her cheeks; And…


  • chì mi na mòr-bheanna

    ‘S seo òran traidiseanta a’ghàidheil Iain Camshron a chaidh a sgrìobhadh ann an 1856. Chaidh ceithir rannan ùr chur ann an 1882 anns an Oban Times, ach tha mi air tagh gun a thoirt a-steach iadsan, airson chan eil iad pàirt na h-òrain thùsail. A bharrachd air an sin, chan eil tric iadsan rannan mu…


  • ALTERCATION

    -Congre ! -Oh ! Monsieur ! -Comment osez-vous ? -Oui, comment osez-vous ? -Considérer le congre, poisson visqueux, long comme une anguille -et donc vif ! -, à la bouche plate et aux nageoires pectorales surdéveloppées, comme une insulte devrait vous faire rougir de honte ! Un temps de réflexion -Tout mes excuses. J’ai égaré, le temps de cet accès de colère,…


  • AUTRE HISTOIRE DE L’HOMME AU CAMEMBERT

    Ces poèmes, en regard de la gravure et en souvenir d’un texte ancien, mêlent deux voix enchassées, celles de Bastien Fery et de Guillaume Leclert, qui se répondent mutuellement. Livres d’artiste tiré à dix exemplaires en décembre 2023 – désormais épuisé.


  • JE ME SUIS JETÉ SUR LE FRAGMENT

    je me suis jeté sur le fragment j’ai sauté d’un seul coup au premier gong venu sur son offrandej’ai organisé pleinement la chute de mes vertèbres et j’ai glissé dans sa taille le contour de ses hanches la pleine volonté de son étendue je me suis jeté sur son offrande je me suis jeté sur…


  • L’île

    La nuit où tu navigues n’aura-t-elle point son île, son rivage ? SAINT-JOHN PERSE. . . Ici s’affaissera le vide, sans doute, sous un ciel étourdissant ;  Et jamais je ne serai suffisamment bon — elle regarde… Elle regarde et ne sait pas, que je sais tout Et que je me tiens prêt au loin,…


  • Toast funèbre

    à la mémoire de Serge Martin, à la manière de Stéphane Mallarmé


  • Problème

    Si l’on sait, comme l’indique le très sérieux Dictionnaire Encyclopédique des Espèces Marines (plus connu sous le nom de DEEM), que le congre se nourrit essentiellement de poissons, de crustacés et de céphalopodes, on peut s’interroger avec inquiétude sur la possibilité pour le congre de se nourrir de pommes de terre.


  • ENTRETIEN AVEC MA POITRINE (extraits)

    LINDISCRETtu éructe-gonfle mais tu ne décris rien, tu ne dialogues pas, tu me donnes des cartes faussées, tu triches LAPOITRINEjamais question question que je décrive que je ne fasseétat de quoiquiquecefusse je ne fais pas état j’empoitrine cette hâte je la fais directement Je FAIS c’est que c’est que lumine la bravièren-rêvière ma colonne et…


  • l’anneau


  • CARNET(S), peste et tremblements

    CARNET(S) PESTE ET TREMBLEMENTS il faut bien — avant tout récit dire que très longtemps j’ai hésité d’avec le silence que c’est avec lui — que c’est d’enlui d’aveclui que j’en ai bavédesrondsdecuivre — que j’ai hésité entre ou tel inextinguibles non-dits —— que c’est avec lui que j’ai hésité ———— qu’il était parfois trop…


  • UN GRAND THÉÂTRE

    performance à 5 voix réalisée dans les locaux de la librairie Tschann et proposée dans le cadre de la deuxième réunion du groupe poétique « Congre »


  • Par-delà l’aspiration

    il est une expérience esthétique du tug o’ war, la même émotion magnétique du spectateur chanceux dont les poils se hérissent, le corps raidit, lorsqu’il est pour la première fois témoin du geste d’un highlander qui folâtre avec un tronc de cinq à six mètres de long il est aussi la sensation de l’absence rendue…


  • extrait de « pu dpicon non non »

    pu dpicon non non  a pu lpicon qi coule la boubou elle est cui  chépa kikabu ptet que c pas nou  ptet la bouteille qua fuit  chepa chepa  mais lpicon lé cui lpicon lé tout sec


  • extrait de Chien fou, I.

    déléguer son inspiration il n’y a pas d’essence pas de nutriment de référence pas de jerrican         de jerrican auquel boirait un chien fou de jerrican auquel on nouerait un ruban de pelage pour assortir le rouge         pas d’essence il n’y a sur le pelage rouge le sang ruban chien fou pas d’essence il n’y a…


  • MANIFESTE (2023)

    Vu les arrêtés préfectoraux récents,Vu la loi de ??? Sur ???Vu l’article 13 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793,Vu le nez aquilin, grec et rondelet du jeune St-Just,Vu le nez grossier et infâme des poètes à barbe,Vu l’omniprésence de la métaphysique dans nos petits doigts potelés,Vu l’omniprésence de l’imagination…