abrolir!
le
s
ry
th
mes-trames
dan’leréci
du
schan(t)g
jebaignedan’c’temarr’
d’sang
chant
de
fume
et de brâme
le cru de la tête changeante des fremmes
m’incruste
en-la-veinéedesang
un
souv’
nir de bête
comme si je soufflais comme un buffle crevant
avec
mes poumons
brouillés entre
eux
comme deux
coeurs gros
comme si je brâmais qu’onappellemon nuitéjour
ma veillée
ah-mon
mon
nuitéjour
et moi
je suis
un
brûlot de putain
et c’est
triom
ph
a
l
ement
que je déchire mes parois
p
ourlaiss’
er
entr’
voir’ mon gros-abcès de crêveur
à
l’instar
de ma rêverie-crevure
que je porte avec moi en soleil comme un rongeur dans mes côtes
et
qui
me boufferait
jusqu’
à
les
os
jusqu’à
les
mains
— un soir tu poseras tes mains sur les deux d’entre mes deux pector’ que je possède en tout et pour tout et tu feras l’exploration de mes pudeurs me demandant ce que tu peux ou ne pas faire ce que tu peux te permettre de serrer entre deux doigts remplis de joliesse ou ce que tu ne peux pas subtiliser à les ombres et l’ensemble des prénoms qui ont ternis ma vie de lumière (carmoijevisdansleséclats) s’arrêteront à la lisière de mon timbre —
j’ai bien chanté ce soir
avec ma bête
au soir de brâme
j’ai chanté
sur une corde fendue
mais qui tenait
toujours
d’un bout à l’autre par
je ne sais quel magnétisme
qui lui tendait
du son
j’ai parlé
ma bête à la bouche
étant parti m’allonger quelque part
car l’ennemi était décimé pour ce qui restait du jour
j’ai encore pensé
à mon jardin
à mes cerises
à la chair dont je m’empiffre
j’ai rechuté