Notre amour en fruits confits
Et de fleurir, et de fleurir, se répandre
Toutes nos images sur tous les murs, notre sang en sucre dans la terre — et trente ans plus tard un pommier —

Joie de regards frais, joie du matin et du frisson à l’intérieur des épaules
La joie même de cette lumière sur le haut des têtes

Notre amour en gourmandise et en audace, amour où trempe d’abord le doigt du pied, puis le pied, amour de bourrasques sur les feuillus
Petites joies petites souffrances
Pas au-delà du peu

Jamais plus que le sourire complice, jamais hurlant les mains serrées ; jamais ne s’en inquiète plus que ça, en garde tous ses cheveux ;

Nôtre, toujours à la portée de nos bras, au chevet de notre lit, rideaux fermés, rideaux ouverts, au chevet de nos yeux tendres, du haut des poils jusqu’aux entrailles,

Et plus les burn-out ends des smoky days…
Plutôt ce pont d’autres âges, cette eau de monts sans monts, et quelque chose dans la brume qui baigne les arbres et le ciel…

Voici que l’œil s’éclaircit dans la cataracte