Il a suffi de bouffées
Douces souples au ventre
Plusieurs soleils de branches
Les feuilles levantes le matin lent
Ça y est fin du commerce avec l’
ivresse de fin — ivre en silence le corps plein de sa palpitation, ou troué au dos comme la marionnette —
Ne plus se voir comme le démarrage d’une tondeuse ou la lèvre qui tremble ou les joues toutes de farine ; sur les nuages aveugles luisent les hanches de fête
Se sentir au bon endroit :
Évidence du bon endroit toujours lumineuse comme la luciole, le front chaud
Chanter juste à la lune
Marcher en rythme
La voix du chantre et ses bons mots dans ma bouche
Adossé aux murs longs comme des mères
Je sifflote le lied de la prochaine pluie
C’est la caresse au cou femme du jeune été
C’est un geste large et lent
Il y a là une goutte en hélice
Et sur les cheveux du vent — chut — les blanc jaune et roux luisent
J’ai en mémoire ces jours de souterrains où les bras collés au buste j’avais hurlé
J’avais l’œil sombre le doigt pâle
Maintenant les voix se mêlent
J’ai un joyeux mal de tête —— Pour ton abrasif Vie j’ai le remède
Les balcons dans l’allongement des derniers feux du soir
Le linge qui est la lumière
L’eau monte — chut —
— sourire à nous le feu indulgent —