Il vient bourdonner dans l’oreille une inquiétude toute sensible. L’insecte, l’insecte. Il sait sa fin. Il sait le golem qu’il borde. Il n’a pas de nom et reconnaît ses frères.
Dans la bordure, si cela doit tomber, il faut trouver son terrier. Son trou. Sa cave à creuser le temps d’une pluie. Ou rester se déchirer d’azote.
J’aspire les derniers mètres d’air, comme si ça s’affaisse. Le volume s’écrase sous la chape du ciel. Le nez sur le sable, épaules retroussées, lécher les derniers morceaux. Vivre à plat ventre. L’insecte dans son trou.